Bloom-in : L’art de parler de santé mentale. Contribuez au projet de danse 2026 de CoCreate Humanity en participant à notre cagnotte ! Salle Paderewski - Casino de Montbenon à Lausanne.
- cchumanity
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Updated: 2 days ago

Ce projet est né au détour d'un arrêt de bus, un matin d'été 2024, lors d'une rencontre spontanée et vibrante entre Lisa Rinsoz, danseuse et chorégraphe, et Hélène Ros, présidente de CoCreate Humanity. Une intuition partagée : celle que la danse pouvait être un espace de réparation, d’écoute et de dialogue.
L'association CoCreate Humanity (CCH) fait le plaidoyer de la santé mentale dans le secteur humanitaire par le biais de l'art depuis sa création en 2019.
Le projet « Ubuntu – Nous sommes parce que vous êtes » n’a pas pu se concrétiser avec l’association LOBA, et le travail amorcé ne devait pas être perdu. Il y avait un logo, il y avait une vision, et il fallait aller de l’avant…
LE PROJET BLOOM-IN
« Bloom-in » (floraison intérieure) est un projet de danse qui sortira le samedi 24 octobre 2026. Il s'agit d'une pièce chorégraphique poignante qui explore les blessures invisibles par le mouvement. Et si l’art devenait un langage pour dire ce que les mots n’arrivent plus à porter ?
Humanitaires, reporters de guerre, militaires, travailleurs sociaux, primo-intervenants... : ces hommes et ces femmes sont parfois les témoins silencieux des drames du monde. Les témoignages recueillis dans Bloom-in sont bruts, bouleversants, authentiques. Mis en scène à travers la danse contemporaine, le silence, le souffle et la vidéo immersive, ils deviennent une mémoire vivante.
La scène devient un espace de friction, de résilience et de transformation.
Sur scène, cinq interprètes incarnent ces fragments de récits. Leurs mouvements racontent l’impact des cicatrices invisibles — traumatisme vicariant, fatigue de compassion, blessure morale, trouble de stress post-traumatique… — et la force du lien que crée le soutien par les pairs, ce sentiment d’appartenir à une communauté. Dans un monde où l’humanité prend une claque en pleine figure, il reste possible de ne pas perdre foi, ni la conviction que l’on peut, à son échelle, contribuer à le rendre meilleur.
Bloom-in n’est pas seulement un spectacle. C’est un cri doux et nécessaire. Un espace de soin par l’art. Une invitation à réinjecter de l’humanité dans l’humanitaire.

LES ARTISTES

LISA RINSOZ : CHORÉGRAPHE & DANSEUSE
Lisa se forme en danse classique dans le cadre du programme de danse-études à Lausanne. En 2016, elle intègre le Conservatoire de Lyon en danse contemporaine. En 2020, elle est admise à SEAD (Salzburg Experimental Academy of Dance). Elle pratique le Flying Low, Fighting Monkey Practice et a l’opportunité de rencontrer des artistes tels que Helder Seabra, Helena Fokina et Vittoria De Ferrari Sapetto.
En 2022, elle intègre le Master « Danseur et interprète » du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Durant deux années, Lisa prend part à des tournées internationales avec des créations telles que Clocks and Clouds de Noé Soulier, Archipel de Mathilde Monnier, ainsi que divers répertoires incluant Necesito, pièce pour Grenade de Dominique Bagouet, Set and Reset Reset de Trisha Brown. Afin d’affiner sa réflexion en tant qu’artiste, Lisa écrit un Mémoire en danse, qu’elle intitule : « Harmonie ou Dissonance, l’art de la communication en danse ». En 2023, elle occupe le poste de coordinatrice pour un festival de danse à Lutry en Suisse. Elle mène aussi diverses missions de médiation culturelle, notamment à l’Institut Français de Tunisie, en Martinique à l’Atrium Scène Nationale ainsi qu’en Suisse pour le Château de Morges. En 2024, Lisa mène un travail de recherche chorégraphique avec François Chaignaud pour le musée du Louvre. Elle travaille également en tant que stagiaire avec la compagnie Marchepied Cie à Lausanne pendant un mois.
Lisa collabore également en tant qu’artiste chorégraphe et coordinatrice avec la chorégraphe Lina Lapelyte pour le Festival d’Automne à la Bourse du Commerce de Paris dans le cadre de la performance The speech.
Un projet chorégraphique voit le jour en mai 2024. Intitulé Fractal, cette pièce est un duo co-créé avec Tom Guilbaud, qu’iels performent lors du Festival du Château de Morges en août et septembre 2024. Ce duo se rejouera le dimanche 18 mai 2025 dans le cadre de la Fête de la Danse à Morges.
En 2025, elle commence la création de Nous n’arrivons pas les mains vides de Balkis Moutashar et travaillle pour la Duck Billed Company et Karine Saporta.
CLÉMENT FLEURIEL : DANSEUR

Clément est diplômé de la promotion 2019 du Ballet Junior de Genève, à l’âge de 23 ans. Il débute sa carrière de danseur professionnel au sein de compagnies européennes, se produisant en Suisse, en Allemagne et en Arabie Saoudite.
En 2021-2022, il rejoint la compagnie Bokobok, d’abord comme danseur, puis en tant qu’assistant chorégraphique. Fin 2023, il fonde sa propre compagnie de danse contemporaine : Simia Glaber.
Sa direction artistique, dès ses premières créations, s’attache à explorer l’intériorité malmenée par les bouleversements du monde, et questionne les notions de résilience ou de résistance à travers le geste dansé.
En 2024, il commence une collaboration avec Karine Saporta, pour laquelle il est toujours interprète. L’année suivante, il danse pour la compagnie Testudines, avec laquelle il mène des semaines d’immersion artistique dans des établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
En parallèle, Clément s’investit dans le théâtre : il joue dans un projet scénique dont la première est prévue en 2026. Il est également critique de spectacle vivant pour le magazine en ligne Zone Critique, et titulaire d’une licence de philosophie.
Engagé dans la transmission, il anime des ateliers chorégraphiques dans les quartiers des Hauts-de-Rouen.

ZOÉ DE REYNIER : DANSEUSE
Danseuse professionnelle et interprète, Zoé se distingue par sa grande polyvalence et sa capacité à fusionner différents styles, tels que la danse Contemporaine, le Hip-hop, la House dance et le Floorwork. Elle se caractérise par une approche du mouvement riche et expressive, où elle joue avec la précision et la rapidité, tout en maîtrisant une qualité fluide et organique. Son goût pour les rythmes énergiques et les grooves inspirés des Street styles est également un élément central de son travail. Habituée à évoluer au sein d’équipes créatives, Zoé sait s’adapter rapidement aux besoins d’un projet. Sa vivacité d’esprit, son esprit d’initiative et son engagement en font une collaboratrice déterminée et investie, capable de jouer un rôle clé au sein d’un groupe.
C’est à Neuchâtel que Zoé est initiée au mouvement dès l'âge de 6 ans. À 18 ans, elle part plusieurs mois à New York pour approfondir ses connaissances (Intensive semester à Peridance Center et EXPG).
Zoé est actuellement en préparation d’un CAS en Production des Arts scéniques à la Manufacture pour compléter son Bachelor en danse Urbaine et Contemporaine de scène obtenu en 2023 à Zürich. Formation au cours de laquelle elle a échangé avec divers chorégraphes tels que Sabri Colin, Luca Signoretti, Emma Evelein, Rafael Smadja, Cédric Gagneur et Branca Scheidegger.
Inspirée des danses Contemporaines, du Floorwork ainsi que du Hip- hop, de la House, du Popping et du Waacking, Zoé allie les styles dans un mélange coloré. Le Freestyle est aussi très présent dans sa danse, guidée par la musicalité et les rythmes.
Durant cette dernière année Zoé a travaillé avec plusieurs chorégraphes tel que Mehdi Berdai (le Lokart), Damien Jallet (Chiroptera Act II), Muhammed Kaltuk, Diane Gemsch, Anna Chiedza Spörri, Rena Brandenberger, Valentin Alfery (Cie Hungry Sharks), Elena Morena Weber (Prisma kollectiv), etc.
Zoé aime la transmission, elle enseigne et donne des ateliers pédagogiques de danse aux jeunes dans divers styles de danse en Suisse. Elle apprécie particulièrement le travail de groupe, le challenge et l’échange artistique qui la pousse à évoluer constamment.

SEMINA RIZOU : DANSEUSE
Semina Rizou a commencé à danser à l'âge de 5 ans, en apprenant les styles classiques, modernes et flamenco.
Elle a continué ses études à un niveau professionnel à l'École Nationale de Danse (KSOT) d'Athènes.
Elle intègre ensuite le Ballet Junior de Genève en 2022. Après ses études, elle rejoint Damien Jalet pour sa pièce CHIROPTERA, créée à l'Opéra de Paris en novembre 2023. Semina s'intéresse aussi à la chorégraphie et crée la pièce We Just Bought the Twins avec Giorgos Mitas à Athènes en 2022, puis Fake it 'til you make it à Genève en 2023. Intéressée par le monde de l'improvisation, elle crée son solo LinseScape en janvier 2024.
Elle rejoint la Marchepied Cie en 2024. Durant la saison 2024-2025, elle collabore avec le Pettit*Rochet pour la création d'un duo Les Choses Simpples, avec la Joshua Monten Dance Company à Berne pour leur pièce Anger Management, et la cie Philippe Saire à Lausanne. Parallèlement, elle enseigne la danse contemporaine et classique et l'improvisation.

TOM GUILBAUD : DANSEUR
Tom Guilbaud commence à danser à l’âge de 7 ans en suivant des cours de danse classique à Bordeaux, puis en découvrant l’univers de la danse contemporaine. À l’âge de 15 ans il intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en cursus contemporain où il découvrira de nombreux.ses chorégraphes et obtiendra son Diplôme National Supérieur Professionnel du Danseur.
Afin d’approfondir ses connaissances et sa pratique, il continue sa formation de danseur interprète dans le Master de cette même structure. Il y traverse de nombreux répertoires qui le professionnalisent davantage, passant de Set and Reset/Reset de Trisha Brown, à Metamorphers de Jacopo Godani, Necesito, pièce pour Grenade de Dominique Bagouet, Le Sacre du Printemps de Xavier Leroy ou encore 27 Perspectives de Maud Lepladec qu’il tourne à l’étranger, en Europe et en France (Taïwan, Martinique, Tunisie). Durant ce Master, il intègre l’Opéra de Lyon pendant quelques mois en tant que stagiaire puis en tant que danseur interprète invité pour la recréation de la pièce Canine Jaunâtre 3 de Marlène Monteiro Freitas. Évoluant à présent dans ce même milieu, Tom travaille désormais avec la compagnie Outrenoir en coproduction avec l’Opéra du Rhin, le Festival Cadences, la Bergerie de Soffin, Mathilde Monnier sur de nouveaux projets, avec Maud Lepladec sur la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 ou encore pour la marque Études Studios avec le chorégraphe Michele Rizzp durant la Fashion Week de Paris en juin 2024.
En mai 2024, il écrit un Mémoire de recherche en danse avec l’Université Paris 8 autour des notions de Regard, Genre, Identité et Photographie qu’il transpose dans un projet chorégraphique nommé Lens. En 2025 il poursuit sa recherche et développe Lens en collaboration avec la salle de spectacle du Regard du Cygne ainsi que l’Espace Pasolini à Valenciennes. Tom collabore également avec Lisa Rinsoz sur une création chorégraphique, nommée Fractal, dont iels sont tous deux les interprètes et chorégraphes. Ce duo a vu le jour dans le cadre du Festival du Château de Morges en août et septembre 2024 et se poursuit lors de la Fête de la Danse en Suisse le 18 mai 2025.
À présent, Tom travaille sur des projets comme La Ville Dansée mené par Paris Dance Project. Il danse et collabore désormais avec Benjamin Millepied, Dimitri Chamblas, Emmanuelle Huynh, Jamar Roberts, Pam Tanowitz ainsi que L.A. Dance Project.
LES COSTUMES

HIEU CAT : STYLISTE
Après avoir étudié l’architecture à l’Université of Western Australia, Hieu Cat a poursuivi ses études de troisième cycle au Victorian College of the Arts de l’Université de Melbourne, dans le domaine de la scénographie théâtrale : costumes et décors.
Il a travaillé à la fois comme scénographe sur des projets de théâtre et comme créateur de costumes pour des projets de danse et de courts métrages. Hieu a ensuite étudié à l’Institut français de la Mode avant de lancer sa propre marque de prêt-à -porter, Huism, en 2022.
Hieu Cat est un ami de longue date de la cofondatrice et présidente de CoCreate Humanity, Hélène Ros. Leur première rencontre remonte à 2008 à Paris.
Hieu se réjouit d’apporter sa touche personnelle à cette initiative qu'il suivait depuis plusieurs années avec intérêt : un mélange d’énergie contagieuse, de créativité et d’un engagement sans faille envers l’humain.



LE MOTION DESIGN
Afin de renforcer l’univers sensoriel et immersif de Bloom-in, le projet envisage la collaboration avec des motion designers pour concevoir un travail de vidéo mapping directement intégré à la scénographie. Cette approche visuelle permettra de projeter, sur des surfaces mouvantes ou irrégulières, des images inspirées de récits de crise, de témoignages et d’archives — réelles ou fictives — venant prolonger le geste dansé et les voix off. Nous espérons apporter une dimension visuelle puissante et poétique, faisant écho aux cicatrices invisibles portées par les interprètes sur scène. Le mapping devient alors un outil narratif à part entière, capable d’incarner les états de saturation, de dissociation ou de résonance que traversent les corps. Il s’agira moins d’illustrer que de traduire visuellement l’intensité émotionnelle de l’œuvre.
LA CAGNOTTE GO FUND ME
Nous avons besoin de vous pour concrétiser ce projet artistique et profondément humain !
Bloom-in est un spectacle de danse contemporaine né de récits vrais, bouleversants, portés par celles et ceux qui œuvrent dans l’ombre des crises humanitaires.
À travers le mouvement, la voix et une scénographie immersive, ce projet donne corps à l’invisible — ces traumatismes silencieux qui marquent les vies et traversent les corps.
En soutenant cette cagnotte, vous contribuez à :
La création d’un spectacle unique, à la croisée de l’art et de l’engagement.
La scénographie immersive et le vidéo mapping réalisés par les futurs motion designers, qui amplifieront la portée sensorielle des témoignages.
La rémunération équitable des artistes, danseur·euses, créateur·rices sonores et visuel·les qui portent ce projet avec passion.
La diffusion de la pièce en Suisse et ailleurs, pour toucher un public large, faire entendre ces voix, et nourrir le dialogue autour de la santé mentale.
Dans un monde qui vacille, Bloom-in porte une conviction : l’art peut panser, relier, transformer !
Chaque don, petit ou grand, nous rapproche un peu plus de la scène.
Lien : https://gofund.me/8ef4a5dd
